Interview de Patrick Burner (@patrick.brnr) jeune arrière droit de l’OGC Nice :

 

A l’OGC Nice, tu fais souvent de bonnes apparitions principalement en Ligue 1. Qu’est-ce que tu penses du niveau du championnat de France ?

« C’est un championnat qui a un excellent niveau. Il y a beaucoup de bonnes équipes. C’est un championnat assez difficile qui permet de progresser et de faire ses preuves. » 

 

Depuis que tu es footballeur professionnel remarques-tu ta progression ? D’après toi, tu as progressé dans quels domaines ?

« Oui j’ai remarqué ma progression. Même depuis petit dès la formation ! Il y a plein de choses que j’ai apprises. Par exemple, les prises d’information. C’était des choses que je ne faisais pas d’habitude quand je jouais au foot en Martinique et qu’on m’a apprises en France. J’ai progressé physiquement et mentalement aussi. J’ai vraiment beaucoup appris depuis que je suis à Nice. » 

 

D’ailleurs, c’est sous Lucien Favre que tu deviens footballeur professionnel. Quelle relation avais-tu avec cet entraîneur ?

« Lucien Favre était un très bon entraîneur. Il m’a fait confiance pour mes débuts en Ligue 1. J’avais de bonnes relations avec lui. Il m’aidait beaucoup à progresser. J’ai été très content de travailler avec un tel entraîneur. »

 

Aujourd’hui à Nice, c’est Patrick Viera le coach. Comment est-il au quotidien et quelles sont ses méthodes d’entraînement ?

« Comme vous le savez, le coach Patrick Viera est un grand monsieur. Il connaît très bien le football. Il a été champion du monde avec l’équipe de France en 1998. C’est un très bon entraîneur. Grâce à sa grande carrière en tant que joueur, il a l’avantage de connaître notre vie et ce qu’on endure. C’est un monsieur qui nous écoute et qui nous donne beaucoup de conseils. J’aime sa façon d’entraîner. A l’entraînement, on fait beaucoup de tactique mais aussi énormément de jeux techniques et d’ateliers de conservation de balle. En fait, on s’entraîne tout le temps avec le ballon. »  

 

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Patrick Burner (@patrick.brnr)

 

Penses-tu que l’OGC Nice accrochera l’Europe en fin de saison ? Vous y croyez ?

« Oui on y croit même si on sait que cela va être difficile. On joue à fond pour gagner le plus de matchs possibles et essayer d’ accrocher l’Europe en fin de saison. »

 

Comment vit le vestiaire après le départ de Mario Balotelli à l’OM ?

« On entendait dire que Mario allait quitter le club. Mais nous, on était davantage concentré sur le championnat. Sincèrement, on ne s’est pas cassé la tête sur ça. On ne s’occupait vraiment pas du tout de son départ. » 

 

Dans le vestiaire Niçois, il y a également beaucoup d’Antillais (Cyprien, Hérelle, Clémentia, Saint-Maximin…). Quelle relation as-tu avec eux d’une manière générale? 

« On a de très bonnes relations, mais comme avec tous les joueurs du groupe. Entre Antillais, on parle beaucoup en Créole. Pour ma part, je connais Christophe Hérelle et Yannis Clémentia depuis petit donc, on s’entend très bien. »

 

Tu es originaire de la Martinique. Qu’est-ce que cette île représente pour toi ?

« Je suis né à Fort-de-France et je viens du François. La Martinique c’est l’île où j’ai grandi et où j’ai appris à jouer au football. Sur cette île j’ai beaucoup d’amis et c’est là où il y a toute ma famille. Donc ça représente énormément de choses pour moi et je suis fier de représenter la Martinique. »

 

Que penses-tu de la formation martiniquaise ? Quelles sont ses qualités ? Et aussi qu’est-ce qui devrait être amélioré ?

« En Martinique, il y a beaucoup de très bons jeunes joueurs. Je connais pas mal de bons joueurs. Mais il faut faire progresser la formation. Même si le pôle espoir reste très bien, il manque un peu plus d’éducateurs pour suivre davantage les jeunes. Il faut arriver à faire partir un plus grand nombre de jeunes en France pour qu’ils puissent pourquoi pas toucher le monde professionnel. »

 

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Patrick Burner (@patrick.brnr)

 

Pour le moment, que retiens-tu de ta jeune carrière ?

« Pour l’instant je débute et j’avance petit à petit. J’espère que ma carrière va continuer comme ça mais je veux faire mieux. Ce n’est que le début et je veux continuer d’apprendre et de progresser à l’OGC Nice. Mon match référence depuis que je suis professionnel était au Parc des Princes contre le PSG. Je retiens aussi mon premier match en tant que professionnel en Ligue Europa la saison dernière. »

 

Pour ta part, que pourrais-tu améliorer sportivement ?

« Sportivement, je dois faire un travail sur moi-même. Par exemple, je dois gommer mes lacunes sur le placement et progresser dessus. Je veux apprendre des autres, Jallet et Dante en têtes, qui connaissent le milieu du football de haut niveau. Donc, il me faut progresser. »

 

Enfin, quel conseil donnerais-tu à un jeune qui voudrait devenir footballeur professionnel ?

« Pour devenir footballeur professionnel d’une manière générale, il faut travailler et ne rien lâcher. Si un jeune veut réaliser son rêve, il n’a qu’à travailler comme moi j’ai fait… Je n’ai rien lâché et j’ai toujours travaillé pour devenir footballeur professionnel. En faisant cela, ça va payer je pense. »