Milieu de terrain professionnel du Paris FC (Ligue 2), Cyril Mandouki est devenu un international martiniquais en disputant contre Trinidad, en Concacaf Nations League, son premier match sous le maillot bleu de la Martinique. De retour en France hexagonale, l’ancien joueur de l’US Créteil nous a accordé une interview.
En Concacaf Nations League, la sélection de la Martinique a fait deux matchs nuls contre Trinidad (1-1 à Fort-de-France, puis 2-2 à Port-of-Spain). Tu as été l’unique buteur au stade de Dillon pour la Martinique. Comment tu t’es senti pour ta première sélection avec l’équipe ?
« Je me suis bien senti. J’ai été très bien accueilli par tout le monde. J’ai eu la chance de marquer un but. Tant mieux si ça a fait plaisir à tout le monde en Martinique ».
Tu viens d’où de la Martinique exactement ?
« Je viens du Marin. D’ailleurs, mes parents viennent tous les deux de cette commune martiniquaise ».
Cela fait quoi de porter le maillot des Matinino et de marquer son premier but en sélection?
« C’est génial. D’une part, de porter ce maillot et d’autre part de marquer. Mon but, ce n’est que du plus… Mais, j’en suis surtout très fier ».
Comment as-tu trouvé le niveau des joueurs amateurs locaux de la sélection ?
« Les joueurs sont très bons ! Il y a beaucoup de niveau. Ils mettent de l’intensité lorsqu’ils jouent. Ils sont très bons techniquement. J’ai été très agréablement surpris ».
Par exemple, quels sont les joueurs qui t’ont tapé dans l’œil ?
« Pas mal de joueurs. Par exemple, le milieu de terrain Daniel Hérelle est très bon techniquement. Babas (Sébastien Crétinoir) aussi tient très bien la baraque derrière. Bobol (Stéphane Abaul) devant est très bon. Franchement tous les joueurs ont un bon niveau ! Je n’en ai pas vu un en-dessous techniquement et physiquement… Franchement, je n’en ai pas trouvé ».
Quelle relation as-tu avec le sélectionneur Mario Bocaly ?
« Avec le sélectionneur, ça se passe très bien. Il a fait un petit forcing pour me faire venir en sélection puisque mon club ne me laissait pas partir auparavant. Mais ça se passe très bien. D’ailleurs, avec tous les coachs que j’ai eus ça s’est toujours très bien passé. Franchement, la relation que j’entretiens avec Mario est très bonne ».
Qui t’a contacté pour la première fois ?
« Tout d’abord, Frédéric Piquionne m’a parlé de la sélection. Il m’a demandé si ça m’intéressait… C’est lui qui a fait les premiers contacts et après c’est le coach, lui-même, qui m’a appelé ».
Comment as-tu trouvé le niveau des Trinidadiens lorsque tu les a affrontés ?
« Ils ont de bonnes individualités. Ils ont des joueurs qui vont très vite sur les côtés. Il y a aussi un très bon attaquant évoluant en point de fixation. Donc, eux aussi ils étaient très bons. Mais, je trouve que la Martinique n’a rien à envier à Trinidad. Pour moi, on méritait de gagner le premier match (à Fort-de-France) ».
Pourquoi ton club t’a laissé jouer uniquement un match avec la sélection ? Généralement, qu’est-ce qui bloque ?
« Ce qui a bloqué c’est qu’en fait, si je jouais le deuxième match je rentrerais en France que le mercredi, au petit matin. Donc, cela m’aurait fait rater presque toute la semaine d’entraînement. En sachant que ce vendredi, on joue un match face au Havre. Ainsi, il fallait que je rentre en France plus tôt pour préparer la semaine et mon match de vendredi ».
Enfin, avec le Paris FC, ton club, quels sont les objectifs ? D’ailleurs, individuellement, en as-tu ?
« Individuellement, non. Pour moi, je veux juste ressentir le plaisir de jouer au football. Avec le club, comme tous les ans, notre objectif c’est le maintien. Là, on a un peu mal commencé. Mais, on va essayer de se rattraper. Donc l’objectif c’est de tout faire pour se maintenir en Ligue 2 et faire une bonne saison ».
