Le samedi 7 janvier à l’occasion de la 12e journée de Régional 1, l’équipe du Golden Lion a foulé pour la première fois de la saison la pelouse de Saint-Joseph. Et, après 5 mois de fermeture, le terrain du stade Henri Murano est bien meilleur… en attendant d’autres travaux.

Terrain trop gras, présence de champignons voire de courtilières (insectes qui rongent les racines d’un gazon)… C’est ce que subissait la pelouse de la ville de Saint-Joseph lors de la saison 2021/2022. Le terrain souffrait et il fallait donc agir. Depuis juillet dernier, le rectangle vert du Golden Lion et du RC Saint-Joseph était non praticable. La cause : un traitement et des amendements à base d’engrais ont été effectués pour améliorer la pelouse :

“Il y avait des endroits sur le terrain qui étaient clairsemés. Il fallait donc faire de l’implant de gazon et un décompactage pour aérer le sol. Tous ces traitements ont été faits. Désormais, nous avons quand même une bonne pelouse,” nous a confié Willy Mondésir, membre du service des sports de la ville de Saint-Joseph.

Mais, après la rencontre entre le Golden Lion et l’Aiglon (2-1), les acteurs n’ont pas baigné dans l’allégresse. Malgré un gazon bien vert, le terrain reste assez gras et risque de ne pas tenir bien longtemps à Saint-Joseph, un secteur particulièrement humide et bien souvent arrosé par la pluie en Martinique.

Ils ont dit :

Davy Singama (Golden Lion) : “Pour cette première chez nous, j’ai trouvé que c’était une bonne pelouse. Elle reste un peu grasse mais sinon pour jouer ça va.”

Ambroise Félicitet (Aiglon du Lamentin) : “Concernant la pelouse, je trouve qu’elle est un peu mieux que d’habitude, mais le terrain est encore gras donc ça reste quand même difficile pour jouer.”

Norman Grelet (Golden Lion) : “La pelouse était un peu grasse comme d’habitude mais elle est de bien meilleure qualité par rapport à avant. Donc, pour le moment c’est bien, mais elle va très certainement se dégrader au fur et à mesure des matchs. Il faudra s’en occuper de nouveau.”

Le Cynodon Dactylon, la solution ?

Des travaux pourraient ainsi intervenir une fois que la saison 2022/2023 sera close. Selon Willy Mondésir, “il faudra certainement décaisser le terrain pour remettre une terre qui pourra absorber beaucoup plus l’eau afin que le drainage puisse se faire de manière plus facile.” En changeant pourquoi pas le type de gazon. Actuellement, c’est un gazon naturel qui est utilisé au stade Henri Murano mais un chiendent plus solide est visé pour les prochaines saisons. Le Cynodon Dactylon, particulièrement adapté au climat tropical, pourrait être la solution retenue à l’avenir.

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