À l’approche de la finale locale de la Coupe de France, le président du Golden Lion, Laurent Saint-Honoré, s’exprime au sujet du début de saison de son équipe ainsi que sur l’importance du match face à la Samaritaine ce samedi.
Interview de Laurent Saint-Honoré, le président du Golden Lion :
Samedi, le Golden Lion défie la Samaritaine à l’occasion du 7e tour de Coupe de France. Président, qui est le grand favori ?
“Aujourd’hui, quand j’entends tous les spécialistes, tous les journalistes, on a le sentiment que le grand favori est la Samaritaine. Pourquoi pas, ça ne nous dérangerait pas d’être dans une position d’outsider. Laissons le statut de favori à la Samaritaine et ça va se régler sur le terrain.”
La Samaritaine dit pourtant que c’est le Golden Lion…
“Tout le monde dit qu’on a fait les tournois de la Concacaf, qu’on est très fatigués et qu’on a beaucoup de blessés, ce qui est vrai. Dans ce cadre-là, ils estiment que la Samaritaine est sur une bonne dynamique et qu’ils sont favoris. Mais s’ils veulent me donner le rôle de favori, ça ne me dérange pas non plus. Ce qui est important, c’est de gagner le match.”
Ce match sera l’occasion de prendre une revanche par rapport à la défaite subie contre la Samaritaine en championnat cette saison…
“Oui absolument. Mais, vous savez, un match, on peut le gagner et on peut le perdre. Maintenant, ce jour-là, on était dans des conditions particulières, l’équipe était un peu poussive et on sortait de notre dernier match de Concacaf. Ce n’était pas la même compétition, c’était le championnat. Et là, c’est une finale de Coupe de France zone locale. On n’est pas plus revanchards que ça. On est prêts à gagner un 7e tour et c’est ce qui nous intéresse.”
Que pensez-vous du début de saison du Golden Lion ?
“C’est une très belle expérience. C’est un début de saison particulier puisque pour la première fois nous avons participé à 2 compétitions de la Concacaf. La première, qui est le tournoi des clubs champions de la Caraïbe, où on est vice-champions. On arrive en finale en faisant un beau parcours. Et, grâce à cette place de finaliste, nous avons bénéficié d’une participation à la Caribbean Cup, qui était une compétition beaucoup plus relevée, beaucoup plus difficile aussi par rapport aux déplacements où c’était un peu compliqué. Mais, c’était une très bonne expérience pour l’équipe.
Il y a aussi le début du championnat, que je trouve intéressant dans la mesure où nous avons eu effectivement beaucoup de blessés et beaucoup de joueurs fatigués. Par exemple, nous sortons de 7 matchs, des matchs de championnat mélangés avec des rencontres de Coupe de France. Nous avons une équipe avec quasiment plus de 50% des joueurs de l’effectif qui n’étaient pas titulaires la saison dernière. Sur ces 7 matchs, nous faisons quand même 6 victoires et 1 nul, difficilement. Mais pour moi, c’est l’héritage de la Concacaf, les garçons ont plus de mental et j’ai le sentiment que nous sommes vraiment une équipe. Je tiens à féliciter les garçons qui n’étaient pas titulaires tout le temps et qui depuis ces 6-7 matchs ont fait le travail. Je parle des Harry Lamartinière, Samuel Mondesir, Sylvio Bourguignon, Kenterly Faucher entre autres. Ce sont des garçons qu’on n’avait pas l’habitude de voir dans l’effectif et qui pourtant nous permettent de gagner des matchs. Franchement, ça reste pour moi un bon début de saison.”
Mais, parlons franchement, selon nos informations, certains joueurs se plaignent des méthodes de travail de Jean-François Go. En cas de défaite, sera-t-il sur la sellette ?
“Absolument pas. Je viens de dire qu’on fait un bon début de saison et qu’on est vice-champions de la Caraïbe. On a gagné le Trophée Yvon Lutbert en battant le Club Franciscain en finale. On est bien placés au classement en comptant nos 2 matchs en retard. Quel que soit le groupe ou l’effectif que vous avez, il y a toujours des soucis… même quand vous êtes premiers ou deuxièmes. Mais, il n’est pas question de remplacer Jean-François Go en cas de défaite. On est très sereins en ce moment avec lui. Non, je ne sais pas d’où ça vient. Cela peut venir d’un joueur mécontent ou pas. Mais, ce n’est pas un joueur qui fait tout un effectif.”
Une finale, ça se gagne quand même…
“Oui et en plus si on peut la gagner avec la manière, ça serait encore mieux. C’est ce qu’on souhaite faire.”
Quel joueur de la Samaritaine auriez-vous aimé avoir dans votre équipe ?
“Quentin Annette, parce que c’est un joueur complet. Il est un peu dans le style de Romario Barthéléry chez nous. C’est un garçon qui est difficile à jouer et qui évolue à tous les postes. C’est un joueur un peu box-to-box.”
Le Golden Lion a aussi en son sein de grands joueurs, comme Kévin Parsemain. Sera-t-il présent dans le groupe ?
“On le saura déjà dès le dernier entraînement. Mais, c’est programmé pour qu’il soit là.”
Samedi, le Golden Lion gagne à coup sûr ?
“C’est une finale. Il y a des jours avec et des jours sans. En toute humilité, toutes les finales que nous faisons depuis des années, nous y allons pour gagner. Le comité directeur, le staff médical, les entraîneurs, tout le monde, on est en train de faire tout ce qu’il faut pour que samedi à 19h nous ayons la meilleure équipe.”
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