À son arrivée en Martinique, le coach du SO Cholet (club de National 1), Richard Déziré encense le Club Franciscain avant le 8e tour de Coupe de France de samedi.

Interview de l’entraîneur du SO Cholet (N1), Richard Déziré à son arrivée à l’aéroport Aimé Césaire du Lamentin :

Qu’est ce que ça fait de fouler le sol de la Martinique ?

“Ça fait beaucoup de plaisir. Il y a beaucoup de bonheur par rapport au fait de venir jouer ce 8e tour de la Coupe de France, ici. C’est forcément dépaysant par rapport à la période dans laquelle on est en métropole, avec la température qui est forcément très différente de ce qu’on a pu découvrir en sortant de l’avion. Et puis, il y a un peu d’exaltation de découvrir cette merveilleuse île.”

Quel est votre programme avant d’affronter le Club Franciscain en Coupe de France ?

“On va déjà bien ingurgiter le décalage horaire et faire en sorte que l’on puisse récupérer un peu de fraîcheur. On s’entraînera une fois par jour jusqu’au match, de manière à être dans les meilleures conditions, samedi, à 17 heures”

Avant d’affronter le François, qu’est-ce que vous connaissez de cette équipe ? La craignez-vous ?

“Toutes les équipes en Coupe de France doivent être vraiment prises très, très au sérieux. On sait que c’est le club qui est quasi habitué à représenter la Martinique au 8e tour de la Coupe de France, voire même plus loin puisque l’an dernier ils ont fait un magnifique parcours pour affronter une Ligue 1, Angers en seizièmes de finale. C’est une équipe avec des qualités et ils méritent amplement d’être présents à ce tour. Il faudra qu’on soit au meilleur de notre forme si on veut espérer venir les gêner un peu.”

Mentalement, vous partez quand même assez confiant ?

“Pas du tout. La Coupe de France, je la connais plutôt bien. C’est une épreuve qui nécessite beaucoup d’humilité et on va s’évertuer encore une fois à bien nous préparer, à tenter de gommer les différences qui peuvent exister par rapport aux conditions de jeu qui seront forcément très différentes de ce qu’on peut connaître en métropole pour être à la hauteur de cet événement.”