Au-delà de la défaite du Good Luck contre le New Club (1-6), vendredi au stade Pierre Aliker, les Foyalais ont été mécontents de certains choix des arbitres. Le président du club, Raymond Marie-Joseph n’a pas mis sa langue dans sa poche.
Interview de Raymond Marie-Joseph, président du Good Luck, après la défaite de son équipe contre le New Club :
6 buts à 1 contre le New Club. Une bien triste défaite…
“Triste, non. Nous connaissons le niveau des joueurs que nous avons actuellement. À part 3 ou 4 individualités qu’on peut sortir, les autres sont d’un niveau beaucoup plus bas ou sont trop jeunes pour le championnat de R1. Donc, on s’attend toujours à ce que nous ayons énormément de difficultés pour remporter un match. Mais, ce qui m’ennuie c’est que les arbitres de la Concacaf déteignent sur nos locaux et ça devient scandaleux. Le dernier penalty auquel on assiste, on se demande d’où sort cette décision. C’est incroyable. Et, je me dis que notre football ne va pas progresser parce qu’il est tiré vers le bas par l’arbitrage.”
Contre le New Club, l’équipe du Good Luck débute à 10 et finit même à 10. Pourquoi débuter déjà à 10 ?
“Il s’est trouvé qu’il y a un joueur qui avait des anneaux, comme beaucoup de jeunes en ont maintenant, qui avait joué 15 jours avant avec des protections sur ses fameux anneaux et aujourd’hui monsieur l’arbitre de la Concacaf (NDLR : Wilhemson Dutervil) n’en a pas voulu cette fois-ci. Les règlements apparemment lui donnent raison, on les applique. Mais là où je ne suis pas d’accord, c’est qu’à aucun moment ce joueur n’est rentré sur le terrain, donc nous pouvions mettre le douzième joueur qui était là, à la place, et l’arbitre a décidé que non. Donc, nous allons faire quand même une réserve. Sinon, ça voulait dire que si on faisait rentrer un joueur, il aurait fallu en sortir un autre et nous aurions de toutes les façons joué à 10… Or, il me semble qu’une équipe de football qui commence à 8, on la complète. Alors, je ne sais pas d’où sort le règlement qu’il applique. Je vous le dis le problème de l’arbitrage est une réalité.”
NDLR : deux joueurs du Good Luck sont également arrivés en retard lors de la rencontre.
Il y a un autre problème quand même : le Good Luck s’enfonce au classement. Vous occupez la dernière place de la Poule Basse. Ça sent vraiment la R2…
“Ah oui ! De toutes les façons, il y a longtemps qu’on l’a déjà acté. Compte tenu de l’effectif que nous avons, nous n’avons pas les moyens de lutter contre les clubs de R1. J’ai un peu causé aux garçons avant le match en leur disant : faites-vous plaisir et surtout essayez d’être efficaces devant et solides derrière ! Les événements d’avant match ont fait que les choses n’ont pas pu s’appliquer telles que nous les avions imaginées. On est dans une mauvaise situation mais ça revient à mes premiers propos du début. Trop jeunes d’un côté, trop inexpérimenté pour l’autre. Et, vous enlevez 3 ou 4 personnes… Ça me fait de la peine pour notre petit gardien qui est extraordinaire. Vous avez vu le nombre d’arrêts qu’il fait au-delà des buts qu’il prend. C’est incroyable.”
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