Lundi soir, le Golden Lion a effectué sa dernière séance d’entraînement avant son départ vers Saint-Kitts-et-Nevis ce mercredi. L’entraîneur de l’équipe triple championne en titre de Martinique, Jean-François Go a livré ses impressions sur son groupe et sur la compétition caribéenne que le club disputera dès le 5 août.
Interview de Jean-François Go, le nouvel entraîneur du Golden Lion :
Quel est le bilan de la préparation du Golden Lion avant le départ vers Saint-Kitts-et-Nevis ?
“C’est une préparation bonne. Maintenant, c’est la compétition qui va vraiment révéler si elle a été stratégiquement bien faite, même si on sait qu’on ne maîtrise pas totalement tous les paramètres. Le club et le comité ont fait de nombreux efforts pour qu’on puisse aller faire cette compétition dans les meilleures conditions possibles. Donc, maintenant, ça va être la parole aux joueurs. Mais il est certain qu’un déplacement comme celui-ci, avec des escales, les tribulations des avions et puis l’arrivée sur un terrain quelque part hostile, puisque c’est un terrain anglais/caribéen qu’on ne connaît pas, il faudra s’adapter à tout ça pour qu’on puisse faire de bons résultats et obtenir cette qualification pour les demi-finales.”
Comment trouves-tu l’état d’esprit et le groupe avant le départ ?
“Je dirais que l’état d’esprit est bon parce qu’ils ont en tête, effectivement, la déconvenue d’il y a deux saisons. Maintenant, un match ne ressemble pas à un autre, un tournoi ne ressemble pas à un autre, une qualification ne ressemble pas à une autre… Il faut tout remettre à plat et se servir de cette expérience pour aller chercher les résultats, les points qu’il faut face à deux prétendants et aussi la qualification. C’est un tournoi des clubs champions de la Caraïbe et rien n’est acquis. Il faut aller chercher ce qu’il faut et mettre tous les ingrédients, comme on aime bien dire, pour que le Golden Lion représente bien la Martinique.”
Quel était l’objectif précis de cette dernière séance ?
“L’objectif était simple. Nous sommes, mine de rien, à cheval entre une fin de préparation et un début de semaine, comme on dit dans le milieu d’affûtage. Il fallait absolument donner du cardio aux joueurs parce qu’il y a eu un week-end et ça, on ne peut pas l’enlever. Après, il y aura un voyage, et il faudra gérer tout ça pour qu’une fois arrivés à Saint-Kitts-et-Nevis, les organismes soient prêts à redémarrer, tout simplement.”
Sans oublier le ballon… Il y avait quand même de bonnes phases techniques… sur du synthétique ! Le terrain synthétique doit aider à travailler le jeu aussi ?
“C’est à double tranchant, le synthétique. Oui, ça aide à optimiser la qualité technico-tactique, sauf que lorsque l’on est sur un terrain vert, ce n’est plus la même chose et le ballon réagit complètement différemment. Les appuis aussi agissent complètement différemment. Saint-Kitts-et-Nevis est une nation proche de Saint-Martin. Pour ceux qui ont déjà eu la chance d’aller à Saint-Martin, ils pourront dire que les terrains sont secs donc très durs. Maintenant, savoir sur quoi on va jouer exactement… Des terrains souples, arrosés, pas arrosés, beaucoup d’herbe, pas beaucoup d’herbe… Cela, malheureusement, on ne pourra que le découvrir sur place et il faudra s’adapter.”
Un mot sur toi maintenant. Comment trouves-tu ton intégration au sein de l’équipe ?
“Je fais mon job, tout simplement. J’essaie de faire au mieux. Pas forcément pour moi, mais pour que les joueurs se sentent le mieux à travers le langage que je peux avoir ou les entraînements qui sont mis en place. C’est surtout les joueurs qui doivent se sentir bien parce que c’est un groupe expérimenté, qui a de la valeur, qui a une qualité, un mental et un état d’esprit qui sont bons. Par rapport à cela, c’est apporter ma pierre à l’édifice puisque l’édifice est déjà là.”
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